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jeudi 15 septembre 2011

ÉLECTROMAGNÉTISME ET MOUVEMENTS PERMANENTS

En 1893, à l’Exposition Universelle de Chicago, Nicolas Tesla présente son transformateur à haute fréquence (désormais appelé « bobine de Tesla ») qui lui permet de créer des courants de très forte tension (avec une très faible intensité, donc inoffensifs) et de les transmettre sans fil. En 1899, Tesla emménage à Colorado Springs et entame ses expériences sur les ondes terrestres et cosmiques afin de trouver de nouvelles formes d’énergie gratuite et illimitée. Il a alors l’idée d’utiliser un phénomène connu sous le nom de « résonance de Schumann ». Il existe autour de la Terre une cavité, comprise entre le sol et l’ionosphère, qui résonne à environ huit cycles par seconde. Cette bande de 60 km est une sorte de caisse de résonance tridimensionnelle dans laquelle on peut transmettre de l’énergie électromagnétique de 8 Hz sans pratiquement aucune atténuation. Au moment précis où l’énergie arriverait de l’autre côté de la Terre, Tesla enverrait une autre pulsation électrique, et ainsi de suite, jusqu’à ce que l’énergie accumulée devienne si importante qu’elle puisse être captée par une antenne appropriée. Mais Tesla abandonne rapidement ses recherches. Il découvre que la fréquence des ondes alpha du cerveau humain (et de tous les animaux) se situe entre 6 et 8 Hz, dans la même bande que la résonance de Schumann. En contrôlant cette fameuse fréquence de façon électronique, Tesla s’aperçoit que l’on peut influencer les ondes cérébrales de tous les organismes sur Terre (et donc de l’homme). Conscient des conséquences que sa découverte pourrait avoir, Tesla abandonne son laboratoire de Colorado Springs. Au moment où Tesla reprend ses expériences sur l’ionosphère avec la tour Wardenclyffe, tous les oiseaux désertent la région dans un périmètre de 30 km. Les pêcheurs se plaignent même de ne plus trouver de poisson dans une zone de 15 à 25 km. Les animaux adoptent le même comportement que pour un tremblement de terre. Financé par le richissime banquier J.P. Morgan, Tesla entreprend la construction de la légendaire tour de Wardenclyffe, à Long Island...... Tesla convainc Morgan d’ériger un système de tours qui permettrait de capter l’énergie de l’ionosphère pour la rediriger sur Terre. Ces antennes géantes devaient rendre possible la réalisation de son vieux rêve : distribuer de l’énergie gratuite pour tous. Mais ne voyant aucun profit à retirer des installations de Tesla et convaincu que Marconi monopolisera la radio, le banquier se retire. Sachez qu'aucin banqiuier ne finance de gros projets sans l'accord ou non de la Couronne Britannique.


LE RAYON DE LA MORT (arme citoyenne contre les satellites qui nous menaceraient): ....... La tour de Wardenclyffe est démolie en 1917, pendant la guerre. Tesla se retire alors dans son laboratoire et se livre à des expérimentations plus complexes. Le 11 juillet 1934, le New York Times rapporte qu’il a mis au point un « rayon de la mort », une arme à faisceau de particules pouvant détruire 10 000 avions à une distance de 400 km. Mais la communauté scientifique ne prend pas au sérieux cette nouvelle annonce, en grande partie parce qu’elle ne comprend pas le fonctionnement de l’arme. Le grand public, lui, est terrifié par le rayon de la mort de Tesla et Hollywood s’empare du concept. Tesla est alors caricaturé dans les dessins animés de Superman comme le prototype du savant fou qui terrorise la ville de New York avec son rayon de la mort.Avec seulement douze installations situées à des endroits stratégiques sur le territoire américain, Tesla clame que sa téléforce est une défense extrêmement efficace contre tout attaquant.(arme à faisceau de particules )


Pour prouver que l'énergie électrique peut être transmise sans fil à travers la Terre, Tesla envoie dans le sol des décharges électriques colossales (2,5 millions V) qui atteignent 50 km de profondeur. En 1899, Tesla se décide à tenter cette dangereuse expérience. Les habitants du voisinage sont habitués aux travaux du savant — n'a-t-il pas réussi à illuminer 200 ampoules à une distance de 40 km sans utiliser de fil ? Tout au plus certains trouvent-ils un tantinet excentrique le mât de 60 m qui surplombe le laboratoire près de Pikes Peak (Colorado), lui même coiffé d'un globe de cuivre.

La station expérimentale de 1899
La station expérimentale de 1899

Mais l'effrayante scène à laquelle ils assistent ce jour-là ne ressemble à rien de ce qu'ils ont vu auparavant. Du globe de cuivre jaillit d'abord un bref éclair. Puis la petite langue de foudre grandit peu à peu pour devenir un immense arc électrique, qui crépite dans le ciel à près de 50 m du sol. Des coups de tonnerre éclatent. Tout autour du laboratoire, la pelouse se met à luire comme si elle était devenue phosporescente. Des bornes à incendie environnantes jaillisent des jets d'étincelles longs de 10 cm. Le simple fait de marcher provoque une décharge électrique qui va du pied jusqu'au troittoir. Chaque chose semble électrisée. Tesla vient d'établir un record — qui tient toujours — de l'étincelle artificielle ayant eu la plus longue durée de vie. Tesla démontrait aussi sa capacité à déchaîner la foudre et le chaos.

Selon Tesla, pour obtenir toute l'électricité dont l'humanité aurait besoin, il suffirait d'enfoncer une tige dans le sol et de la relier à un transformateur. Quand à l'énergie initiale, elle serait produite en utilisant des centrales hydrolélectriques. Théorie qui ouvre des perspectives infinies : l'électricité gratuite pour tous. Mais le projet de Tesla recèle aussi une puissante de destruction terrifiante. Que se passerait-il en effet si au lieu d'être répartie équitablement sur la planète, toute l'électricité était dirigée en un seul point du globe ? Selon les calculs de Tesla, l'émetteur pourrait fournir une puissance représentant 100 milliards de watts. Focalisée pendant une courte période sur une seule fréquence, cela reviendrait à produire une force de 10 000 000 000 000 000 joules ! Ce qui correspond à 10 mégatonnes de TNT... soit à peu près la puissance de l'explosion qui eut lieu à Tunguska. Ainsi tenait-il sans doute au bout de ses doigts une arme redoutable, aussi puissante que la bombe nucléaire, qui pouvait être dirigée vers n'importe quel point du globe.

D'après certaines sources, Tesla aurait par la suite été engagé dès 1934 pour mener à bien le projet Rainbow. Il y aurait participé jusqu'en 1942, où en contraction avec certains aspects moraux du projet, il finira par le saboter et démissionner.

La nuit orageuse du 6 janvier 1943, un ami vient rendre visite à Tesla à New York. On lui demande de de prendre une commande de graines pour oiseaux et de nourrir les pigeons du parc, un passe-temps que Tesla a apprécié pratiquement tous les jours durant plus de 30 ans. Le lendemain une femme de chambre ne tient pas compte de la demande de Tesla de rester seul et pénètre dans la chambre pour un nettoyage de routine. Elle trouve Tesla dans son lit, mort, serrant sa poitrine. Il avait 86 ans. Dans le courant de l'année, la Cour Suprême va trancher dans le procès avec Marconi (qui aurait utilisé 17 des idées déposées par Tesla) : Tesla était bien l'inventeur de la radio.

Entre 1882 et 1888, il a breveté plusieurs dispositifs qui utilisaient des champs magnétiques tournants pour transmettre de l'électricité par courants alternatifs. En fait, il lança les idées qui permirent de concevoir tout le matériel moderne de génération et de transport de l'électricité. Il devint citoyen américain le 30 juillet 1891 et c'est dans ces années qu'il inventa un système générant des tensions extrêmement élevées : la bobine Tesla.

Entre 1891 et 1893, il breveta le système sans fil Tesla (radio télégraphe) et mit au point des lampes électroniques froides. C'est en 1892 que Nikola Tesla, un soir d'orage, constata un phénomène naturel qui influença ses recherches ultérieures : "Le ciel se chargeait de nuages noirs, mais la pluie ne tombait toujours pas, quand, tout à coup, il y eut un éclair, et tout de suite après, le déluge.(...) Manifestement les deux phénomènes avaient un lien étroit de cause à effet. Après quelque réflexion je conclus que l'énergie électrique contenue dans la précipitation d'eau était insignifiante, et que l'éclair jouait le même rôle de déclenchement qu'un commutateur.(...) Si l'on parvenait à produire des orages électriques de l'intensité voulue, on pourrait modifier la planète entière et les conditions de vie à sa surface.(...) S'il était en notre pouvoir de le bouleverser (le cycle de l'eau) où et quand c'est nécessaire, on pourrait contrôler à volonté cet élément vital qu'est l'eau."

Entre 1896 et 1898, il publia une théorie toujours valable sur la radioactivité et l'énergie rayonnante. Au cours de ces années, il mit au point des tubes à vide à potentiel élevé (les ancêtres des lampes fluorescentes que le monde entier utilise aujourd'hui). Il mena de pair cette étude avec celle de la transmission d'énergie sans fil : la radio. Une expérience lui montra que l'électricité, lorsqu'elle est soumise à de hautes fréquences, a tendance à s'écouler plus facilement à travers le gaz plutôt que par le métal, sous certaines conditions. Ces conditions correspondent à celle de l'atmosphère à une altitude élevée. A contrario, la basse atmosphère se comporte comme un parfait isolant. Vers 1898, il construisit des transformateurs à hautes fréquences capables de produire des forces électromotrices de plusieurs millions de volts. C'est alors qu'il s'aperçut que les courants produits par ces bobines étaient conduits librement, même dans l'atmosphère.


Il ne voit alors plus de limite de quantité et de distance dans la transmission d'énergie électrique par le biais de l'atmosphère. Il va jusqu'à supposer à la suite d'une expérience qui fut les prémisses de la transmission par micro-ondes, qu'à plus grande échelle, ce transfert aérien d'énergie pourrait provoquer une illumination de l'atmosphère, à l'image de nos lampes fluorescentes. De plus, grâce aux réactions chimiques que provoquent ces émissions, on pourrait extraire de l'azote de l'air et fabriquer un engrais rentable.

En 1899, il présenta à la marine américaine un sous-marin électrique à commande radio. Il publia la même année des documents expliquant sa découverte de la résonnance terrestre et de la loi de la propagation de courants conducteurs à travers le globe.

Au cours de l'été de 1899, Tesla construisit et essaya l'un des dispositifs les plus incroyables que l'humanité ait vu. Tesla avait choisi les montagnes Rocheuses à cause de leurs fréquents orages électriques. L'idée de Tesla était de se brancher sur les nuages très chargés à partir de la terre. Il avait déjà établi que les éclairs de ces orages semblaient se décharger selon une forme d'onde stationnaire particulière qui encerclait la planète entière. Tesla avait convaincu le Colonel John Jacob Astor (du renommé Waldorf Astoria) de jouer 30 000$ sur son essai d'été.


HAARP (origines)

En se basant sur la théorie des oscillations mécaniques et de la résonance, on sait que lorsque la fréquence de la force excitante est égale à la fréquence propre du système, l’amplitude du mouvement de l’oscillateur est maximale, ce maximum étant d’autant plus aigu que l’amortissement est faible. Tesla applique ce principe au flux d'électricité produit par son oscillateur géant. Celui-ci se propage dans le système Terre-ionosphère, d'abord en cercles de plus en plus grands, puis en cercles plus petits mais avec une intensité croissante, et convergente en un point du globe directement opposé à Colorado Springs, dans l'océan indien. Un "Pôle Sud" électrique se crée avec une onde stationnaire proportionnelle à l'émission du "Pôle Nord" du Colorado. La théorie voudrait que l'intensité augmente suivant les flux et les reflux de l'onde. Mais comme la Terre n'est pas un circuit résonnant parfait, les déperditions font qu'une énergie stabilisée est récupérable à n'importe quel point du globe, et ceci par un simple récepteur radio adapté. Sur le "Electrical World and Engineer" du 5 mai 1904, Tesla déclarait, au sujet de son essai réussi du 3 juillet 1899 : "J'ai le premier obtenu la première preuve expérimentale décisive d'une vérité pour le plus grand avancement de l'humanité. (...) Des arcs gros, longs et persistants (éclairs) se formaient presque à intervalles réguliers... aucun doute là-dessus, nous étions en train d'observer des ondes stationnaires. (...) L'énorme signification de ce fait dans la transmission d'énergie par mon système était déjà devenue très claire pour moi [...]." Nikola Tesla déclarait : " Les courants alternatifs, particulièrement ceux de fréquence élevée, traversent avec une facilité étonnante les gaz, même peu raréfiés. Les strates supérieures de l'atmosphère étant raréfiées, les seules difficultés à surmonter pour atteindre une distance de plusieurs kilomètres dans l'espace sont de nature purement mécanique. Il ne fait aucun doute qu'avec les potentiels énormes que l'on peut atteindre en utilisant les hautes fréquences et le procédé d'isolation à l'huile, les décharges lumineuses peuvent traverser de nombreux kilomètres d'air raréfié; grâce à cette énergie de plusieurs centaines de milliers de chevaux-vapeur, les moteurs ou les lampes pourront être actionnés à des distances considérables des sources fixes.(...) Avant longtemps, nos machines seront alimentées par une énergie disponible en tout point de l'univers.


Cette invention n'eut pas de suite publique, comme celle de Nikola Tesla qui fut empêché par le banquier J.P. Morgan (1837-1913), lequel coupa les fonds à l'inventeur et fit obstacle à tout nouveau financement. J.P. Morgan, était membre du " comité des 300. Cet organisme a été créé en 1729 par la BEIMC (British East India Merchant Company) pour s'occuper des affaires bancaires et commerciales internationales, et compte les représentants les plus importants des nations occidentales. J. Pierpont Morgan est à l'origine de la General Electric Company. Son but était de s'assurer le contrôle de la future électrification de l'Amérique, ce qu'il fait en implantant les systèmes qu'il finance avant ses concurrents, rendant le prix de tout changement prohibitif.







L'expérience Le balancier mystérieux (appellation personnelle) est un jouet scientifique que je me suis procuré au Deutsches Museum de Munich. Il est constitué d'un attelage rigide pouvant tourner autour d'un axe horizontal. La partie basse de cet attelage contient un aimant qui au repos se trouve proche du socle de plastique noir (voir sur cette figure).

Lorsqu'on écarte faiblement le balancier de sa position au repos, les oscillations (de petite amplitude au départ) voient leur amplitudes croître de façon très significative. L'énergie du balancier croît sans source d'énergie apparente ! Le phénomène peut être visualisé sur la vidéo suivante :


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L'expérience Lorsqu'on fait tomber un petit aimant à l'intérieur d'un tube de cuivre, le temps de chute observé est bien supérieur à un temps de chute libre dans l'air. Avec un aimant au néodyme (un des matériaux les plus fortement magnétisable) on obtient des temps de chute de l'ordre de 7 secondes sur un mètre, ce qui est bien supérieur au temps de chute libre qui est de l'ordre d'une demi seconde sur une telle distance.

L'explication La passage de l'aimant engendre des courants induits dans la masse du tube de cuivre, on les appelle courants de Foucault. En vertu de la loi de Lenz, les courants induits s'opposent à la cause qui leur a donné naissance : ici la chute de l'aimant. Les courants de Foucault sont donc tels qu'une force de freinage est subie par l'aimant. Si on fait l'expérience avec un tube qui n'est pas fait avec un matériau conducteur de l'électricité, le temps de chute est celui usuellement constaté pour une chute libre.

Vidéo de l'expérience L'expérience est aussi amusante que spectaculaire. On montre sur la vidéo téléchargeable que le cuivre n'est pas un matériau magnétique et on mesure un temps de chute dans le tube de l'ordre de 7 secondes. On peut amplifier ce phénomène de freinage en emboîtant des tubes de cuivre de différents diamètres les uns dans les autres.


Crédit et références Cette expérience est encore peu connue en France, c'est mon collègue J. Roussel qui m'a permis de la découvrir au travers d'un article de notre collègue Jean-Christophe Filloux du lycée Camille Guérin de Poitiers dans le Bulletin de l'Union de Physiciens.

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